
«Pour le premier test réalisé, antigénique, les chauffeurs routiers sont invités à le réaliser par eux-mêmes sur les parkings où ils sont dirigés», a affirmé le secrétaire général de la FNTR du Nord.
Test PCR au départ d’Angleterre.
Depuis bientôt un an notre quotidien est inondé par des mots comme:
- crise sanitaire
- pandémie
- virus
- Covid 19
- masques
- distanciation sociale
- confinement
- restrictions
- couvre-feu
- vaccin
- test antigénique
… et tant d’autres.
Plusieurs entreprises fonctionnent au ralenti, certaines sont complètement à l’arrêt, et d’autres doivent s’adapter pour continuer à fournir leurs services. C’est par exemple le cas pour les professionnels du transport. Les procédures de plus en plus strictes sont appliquées un peu partout afin de limiter les contacts et la propagation du virus. C’est pourquoi le cas d’Angleterre pose un réel souci.
Premièrement, l’effet du Brexit se fait déjà sentir. Les prix du transport vers les Îles britanniques ont énormément augmenté. Des procédures douanières et le renfort des contrôles rallongent les délais du transit. De plus, l’aggravation de la situation sanitaire et l’apparition du variant de Coronavirus en outre-Manche obligent les chauffeurs des poids lourds de passer un test Covid afin de pouvoir quitter le pays et entrer en France.
Ce qui interroge, pour ne pas dire indigne, ce sont des conditions dans lesquelles ces tests sont réalisés. Il semblerait que les chauffeurs routiers soient invités à réaliser eux-mêmes le prélèvement à l’aide d’un test PCR sur les parkings où ils sont dirigés. Le prélèvement serait réalisé parfois à même le sol, ou dans la cabine du camion.
La situation provoque énormément de tensions dans le milieu professionnel du transport. Les chauffeurs se sentent vraiment délaissés et pris en otage, comme c’était le cas juste avant les fêtes de Noël, où des milliers de camions sont restés bloqués sur le sol britannique.
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