Le raccourcissement des chaînes d’approvisionnement mondiales entraînera des coûts supplémentaires importants, a récemment déclaré Steven Brakman, professeur en économie internationale à l’Université de Groningen, dans le journal financier néerlandais Het Financieele Dagblad .
Des chaînes d’approvisionnement plus courtes ? Face au coronavirus et la situation de crise beaucoup se sont posés la question. En effet la mondialisation promet une grande attractivité, des fournisseurs diverses et une compétitivité sur les prix. Néanmoins les professionnels se rendent compte que de passer à des fournisseurs plus « proches » serait peut-être moins risqué avec finalement un coût peu conséquent.
Il est indéniable que de s’approvisionner au plus près augmente la réactivité et la performance de la chaîne d’approvisionnement. Quand on dépend d’un pays lointain il faut prendre en considération de multiples risques tels que le transport (avion, bateaux, etc….), la disponibilité, la production et j’en passe. Dans un souci social, les conditions de travail dans votre propre pays où les pays voisins, limitrophes ne vous sont pas étrangères.
Aujourd’hui il faut tout de même essayer de prendre du recul. La crise sanitaire a changé tout ce que nous savions sur les chaînes logistiques et a permis d’aider beaucoup de professionnels dans la prise de décision pour l’avenir. En effet dans cet épisode malheureux, les entreprises ont pu mettre le doigt sur ce qui n’allait pas dans leur quotidien.
Qu’avez-vous appris de la situation de crise ?
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