
C’est aussi la rentrée pour le transport routier. Est-ce le calme avant la tempête. Ce qu’on appelle la trêve estivale n’a pas été aussi calme que cela pour le transport routier puisque le débat sur le projet de taxe poids-lourd et l’état des infrastructures routières a ponctué l’été avant le dramatique effondrement du pont Morandi à Gênes, le 14 août dernier.
En 2018 il est indéniable que le secteur du transport routier a été la cible du gouvernement européen. En effet en préparation du paquet mobilité, du renforcement de la sécurité routière, l’augmentation des prix, on a aujourd’hui l’ajout d’une taxe poids lourd. Il est important de savoir que les professionnels du transport routier de marchandises sont les principaux financier des taxes et impôts pour la route.
L’effondrement du pont de Gênes a remis les pendules à l’heure, les gouvernements comprennent enfin qu’il faut investir dans la rénovation des infrastructures routières. Il est malheureux d’attendre une catastrophe pour réagir et ne pas remettre le projet au lendemain. Il est important d’investir, il ne suffit pas de mettre de nouvelles réglementations pour les usagers, les plus gros risques aujourd’hui ce n’est pas la vitesse, c’est essentiellement des routes dangereuses et abîmées.
La nouvelle taxe poids lourds serait l’investissement dans les rénovations de nos routes… on y croit ? On n’y croit pas ? Qu’on soit pour ou qu’on soit contre rien n’y changera, il faut payer.